http://www.gymsante.eu/compresse/P_S/Preparation_physique_01.pdf
Ici, on nous démontre une méthode de mise en place de plannification d'une préparation physique dans un but autre que la musculation (pour un sport ici le Basket) en essayant de casser les mauvaises habitudes.
Le document date du début des années 2000, donc les habitudes ont clairement déjà bougé, le texte reste toutefois d'actualité pour une grande partie.
L'objectif ici est de démontrer que la qualité prime sur la quantité en matière de préparation physique: le plus n'est pas forcément le mieux.
Ainsi, grosso modo, il faut choisir ce que l'on souhaite travailler, de manière dissociée (ne pas tout travailler en même temps pour progresser précisément).
Dans cette idée, la préparation physique au basket ciblera précisément la vitesse (l'aérobie étant travaillée naturellement durant les séances purement basket).
Ainsi, le travail de la vitesse ciblera:
- les fibres à travailler
- un travail qualitatif et non quantitatif (la vitesse ne se travaille jamais sous fatigue, un peu comme les séances de force pure du cycle lourd)
- un travail prioritairement en début de séance
- un repos long pour une récupération maximale (long= 5-10 minutes) pour un travail de qualité à la suite (on ne travaille pas la filière énergétique, mais l'activité nerveuse).
L'objectif écrit du texte est de montrer que la condition physique et sa préparation se travaille comme pour la technique: pas en volume, mais en qualité. Après, lorsque la qualité est acquise, on pourra opérer le quantitatif pour amener cette qualité sous la fatigue et tenir un match plus longtemps.
Note de seb: j'aime bien cette idée qui est à l'opposé de la philosophie sportive française de partir du volume=endurance pour arriver à la spécialisation.
Entre autres démonstrations, on voit qu'un travail d'endurance fait perdre, sur le long terme, les qualités explosives et de vitesse/force (exemple de décathloniens se spécialisant sur les 400 et 1500m).
L'idée que le texte tente de faire passer est que mieux vaut travailler la vitesse/force, les gains du début de match se verront à la fin (fatigue) non pas en maintenant la vitesse du sprint, mais la diminution sera la même que pour les autres joueurs, en partant de plus haut.
Quelques notions de préparation à la compétition (le repos avant la compétition plutôt que de se finir et arriver HS au match).
Note de seb: on retrouve ici (la vitesse pour tenir plus longtemps) l'idée de raideur musculaire où l'on dépense beaucoup moins d'énergie avec un muscle raide (moins de déperdition de force appliquée par le muscle pour modifier l'articulation). Le travail de force/vitesse est bénéfique à tous les sports, même aux sports fonciers (même aux iron man pour les connaisseurs).