Article traduit de ergolog
Les athlètes expérimentés peuvent accroître leur maxi au DC de dix pour cent en seulement quelques semaines en montant la barre plus vite que la normale et en l'abaissant plus lentement que la normale. Des chercheurs de l'Université de Rome ont publié sur sujet dans l'International Journal of Sports Medicine.
Les chercheurs croient que la montée des poids à une vitesse supérieure donne une impulsion supplémentaire à la croissance musculaire. Ils pensent également que les athlètes qui s'entrainent à la cadence qu'ils ressentent comme la plus facile n'est certaineemnt pas la meilleure en terme de résultats.
Les chercheurs ont réalisé des expériences avec 20 sujets dans la quarantaine, qui faisaient tous de la musculation depuis leurs 18-19 ans. Les chercheurs ont divisé leurs sujets en 2 groupes. Les sujets dans un groupe ont continué à s'entraîner comme ils en avaient l'habitude, le déplacement des poids à leur cadence préférée pour le développé couché [SPS]. Ce fut le groupe de contrôle.
Le groupe expérimental a effectué développé couché à une vitesse fixe. Les sujets ont poussé les poids à 80-100 pour cent de leur vitesse maximale [FPS].
La figure ci-dessous montre que :
Le mouvement concentrique dans le groupe expérimental a été de0,8 secondes.
1.3 secondes pour le groupe de contrôle.
Le mouvement excentrique a pris 2 secondes au groupe expérimental et 1,5 secondes dans le groupe contrôle.
Les deux groupes se sont entrainés deux fois par semaine en utilisant 55 pour cent de leur [1RM]. Entre les séries ils se sont reposés pendant deux minutes. Pour le groupe expérimental, l'entrainement a pris fin lorsque les athlètes ne pouvaient soulever qu'à 80 pour cent de leur vitesse maximale au DC.
Le groupe témoin a continué l'entrainement jusqu'à l'échec.
Après trois semaines, les chercheurs ont observé que la résistance maximale des sujets du groupe témoin était resté constante, mais que chez les sujets du groupe expérimental elle avait augmenté de 10,2 pour cent. La vitesse maximale a également augmenté plus dans le groupe expérimental que dans le groupe contrôle.
Les chercheurs pensent que l'accélération du mouvement concentrique a entraîné dans le tissu musculaire de plus fortes impulsions électriques du système nerveux. Et par conséquent, plus de fibres musculaires contractées et donc un développement plus important.
"Cette étude montre que la vitesse d'exécution d'un exercice conduit à un recrutement musculaire spécifique", concluent les chercheurs.
"Cette information est utile pour élaborer un entrainement optimal ainsi que des protocoles de formation particulièrement utiles à des sujets s'entrainant aux poids."
Source:
Int J Sports Med. Mai 2012, 33 (5) :376-80.